samedi 20 octobre 2012

The patriot

          En politique, on n'arrête pas le progrès en matière de communication vestimentaire. On les savait surdoués en retournage de veste, Arnaud Montebourg prouve qu'ils maîtrisent aussi l'art du déguisement...
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Je crois que notre Arnaud, à force de s’admirer dans le reflet des deux pare-brise de 306 qui servent de binocle à sa charmante compagne, souffre de désorientation narcissique compulsive obsessionnelle, à tendance webo-masochiste.
Ce qu’il a dans un moment d’égarement considéré comme un trait d’humour de grande finesse a été accueilli à juste titre par les internautes (et mes amis du café du commerce) comme une maladresse de plus qui mérite raillerie.
Coluche disait que les politiques faisaient de la concurrence déloyale aux humoristes. Voilà un bon exemple de cette perversion.
Quand les politiciens vont-ils comprendre que l’humour est un métier qui ne s’improvise pas. Non content de perdre du crédit jour après jour, le gouvernement qui n’a plus de normal que le fait d’être désavoué, semble chercher par ce genre de légèreté à retrouver la confiance du peuple.
Sans avoir fait leurs grandes écoles, ou longues études, on remarque à quel point la manœuvre est efficace pour se rendre crédible... Montebourg, le seul pompier qui vient éteindre l’incendie du chômage affublé d’une marinière saillante. Armé d’un mixer pour combattre les délocalisations (comment, on ne sait pas trop), l’œil vif, il est en fait prêt à toutes les fadaises pour rester sur le devant de la scène.
Après que Roselyne, qui ne faisait pas plus illusion en matière de sérieux, aille de grossièretés en tacle à ses anciens amis à la télévision, on est content de voir que le camp adverse relève le niveau !
             Nous voilà bien lotis avec cette bande de ménestrels aux idées farfelues. Le problème n’est pas que nous passions pour des clowns au delà de nos frontières, le travail est fait depuis longtemps, et le virus touche toutes les « grandes démocraties ». Non, le malaise vient de ce que les politiques nous font hurler de rire, quand les humoristes, muselés, ou vendus nous ennuient et manquent de créativité. A se demander si on ne devrait pas les intervertir pour que la machine joue franc-jeu !

Marie. V 

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